Eclats Baroques

Eclats
Baroques





DARA - Des origines au concept

Dara

Symbole celtique, le nœud Dara représente le système racinaire du chêne, qui invoque la force et la sagesse intérieures.

Le mot reflète avec justesse la trajectoire de ces trois artistes.

Après avoir évolué dans leurs carrières respectives - Justine dans la musique de chambre et notamment dans le Lied, Anthea et Heather dans l'opéra et la musique baroque - elles ont décidé d'être à l'écoute de leurs racines, d'unir leur sensibilité et leurs timbres au service d'un ensemble inédit.

Les racines de Dara sont doubles. Les premières remontent à leur formation musicale et s'ancrent au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon. Les secondes sont plus lointaines, plus profondes et les conduisent en Angleterre. Dara est un clin d'œil à la relation que chacune entretient avec cette culture, mais surtout un hommage discret à la langue et aux histoires anglo-saxonnes.

Ce n'est pas une époque spécifique ou une esthétique particulière qui définit l'identité artistique du trio, mais plutôt une volonté de choisir des pièces qui mettent en valeur des récits de femmes. Dara, au fil de ses programmes, esquisse une intimité et fait une place de choix à la poésie et à la narration, en privilégiant notamment les folksongs, les mélodies et les lieder pour leurs esthétiques de la confidence.

Ce sont des histoires de femmes amoureuses, courageuses, nostalgiques, engagées, désespérées ou encore exaltées. Tous les programmes du trio construisent une narration féminine et ouvrent le dialogue entre les époques, les cultures et les âges de la vie.



Anthéa PICHANICK

Anthéa Pichanick

La contralto française Anthea Pichanick fait irruption sur la scène musicale en remportant le Premier Prix et le prix spécial du prestigieux Concours International d’Opéra Baroque Antonio Cesti d’Innsbruck en 2015. On découvre alors un grain vocal unique, un timbre d’une profondeur saisissante et une musicalité alliant raffinement et intensité. Cette victoire lui vaut de se produire en récital avec l’ensemble L’Astrée au Konzerthaus de Vienne.

Durant l’été 2016, Anthea Pichanick offre une prestation très remarquée au Festival International d’Opéra Baroque et Romantique de Beaune dans le rôle d’Asteria du Tamerlano de Vivaldi, avec l’ensemble Les Accents dirigé par le violoniste Thibault Noally. La revue Diapason salue « un timbre généreux, parfaitement posé, et une diction admirable ». Cet événement marque le début d’une collaboration fidèle tant avec le Festival de Beaune qu’avec Les Accents de Thibault Noally.

La saison 2016/2017 la voit cultiver l’éclectisme. En décembre 2016, au Théâtre des Champs-Élysées, elle chante The Messiah de Händel avec Le Concert Spirituel placé sous la direction d’Hervé Niquet. On l’entend ensuite dans le rôle de l’une des Servantes d’Elektra de Strauss à l’Opéra de Lyon sous la baguette d’Hartmut Haenchen. Les relations privilégiées avec Les Accents se renforcent avec la reprise de Tamerlano de Vivaldi à Dortmund en Allemagne, un récital Vivaldi au Théâtre Grévin à Paris en juin 2017 : « On tombe instantanément sous le charme d’un timbre de contralto aussi rare qu’original, dont le grain est perle, le velours duvet et l’obscurité lumière », souligne le site spécialisé Forumopera.

Peu après, elle assume brillamment le rôle-titre de Mitridate d’Alessandro Scarlatti de nouveau au Festival de Beaune : « Anthea Pichanick assume les hardiesses comme les épanchements du rôle-titre, contralto souple à l’envoi libre, au médium suave » (Diapason).

Durant le même été, citons aussi le Stabat Mater de Pergolesi avec Le Poème Harmonique et Vincent Dumestre, aux côtés de Julia Lezhneva, à Cracovie.

La saison 2017/2018 est tout aussi intense : Requiem de Mozart à La Seine Musicale de Boulogne-Billancourt avec Les Musiciens du Louvre dirigés par Marc Minkowski, mise en scène par Bartabas ; Israel in Egypt de Händel avec Les Cris de Paris et Les Siècles au Festival Cervantino au Mexique ; The Messiah avec l’Orchestre symphonique des Baléares dirigé par Pablo Mielgo. Elle participe également à la soirée de gala à la Salle Gaveau aux côtés d’Emőke Baráth, Chantal Santon Jeffery, Philippe Jaroussky, Emiliano Gonzalez Toro et La Chimera.

Elle fait ses débuts à l’Opéra de Nancy avec une prise de rôle, Zulma de L’Italiana in Algeri de Rossini sous la direction de Giuseppe Grazioli et dans une mise en scène de David Hermann. Forumopera s’enthousiasme à nouveau : « On admire le talent avec lequel Anthea Pichanick parvient, grâce à ses ressources vocales et théâtrales, à faire de Zulma un personne à part entière ». Elle reprend ce rôle au Festival de Beaune cette fois avec l’Ensemble Matheus et Jean-Christophe Spinosi. À Beaune également, elle chante le rôle de Fernando dans Rodrigo de Händel avec Les Accents.

En 2018/2019, citons l’Oratorio de Noël de Bach sous la direction de György Vashegyi (Palais des Arts à Budapest, Chapelle Royale de Versailles, Église Saint-Roch à Paris), The Messiah de nouveau avec Hervé Niquet (Chapelle Royale de Versailles), des concerts Bach et Hasse avec Les Musiciens du Louvre, ainsi que le Requiem de Mozart avec le Chœur et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne sous la direction de Lorenzo Viotti.

Les saisons s’enchainent, elle incarne le rôle de Ménandre de Coronis de Durón sous la direction de Vincent Dumestre et dans une mise en scène d’Omar Porras (Théâtre de Caen, Opéra de Lille, Opéra de Rouen, Opéra de Limoges, Opéra Comique). Elle chante aussi dans Rodrigo de Händel avec Les Accents au Theater an der Wien, et prends part à un Gala Monteverdi avec I Gemelli, Emiliano Gonzalez Toro, Philippe Jaroussky et Emőke Baráth (Théâtre des Champs-Élysées, Arsenal de Metz, Théâtre de Compiègne). Elle chante le Requiem de Mozart avec le Purcell Choir et l’Orfeo Orchestra Budapest dirigés par György Vashegyi au Théâtre des Champs-Élysées, théâtre qu’elle retrouve pour La Petite Messe solennelle de Rossini avec le Chœur de la Radio Flamande.

On la retrouve à l’opéra de Montpellier dans Rigoletto de Verdi mise en scène par Marie-Eve Signeyrol, dans une création de Sivan Eldar ” After Arethusa”. Elle est aussi invitée pour deux récitals, en duo avec Etienne Galletier au théorbe et avec son trio Dara pour un programme inédit autour des arrangements de Britten des Folksongs et songs de Purcell.

En 2023/2024 on la retrouve en tournée pour plusieurs concerts ” Sento in seno” avec l’ensemble Caravaggio et notamment en récital au festival international de Beaune.

“Il est rare de rencontrer une authentique contralto : à côté de Delphine Galou ou de Marie-Nicole Lemieux, Anthea Pichanick est l’une des plus belles. La plénitude du chant, son égalité, sa rondeur, ses couleurs chaleureuses, emportent l’adhésion, assortis d’une conduite de la ligne, d’une souplesse, d’une vituosité au service des textes illustrés. Ajoutez à ces moyens exceptionnels une familiarité rare du style et vous aurez compris que nous fûmes comblés : le chant est habité.”

Elle collabore avec Ophélie Gaillard au violoncelle dans BACH ROTHKO & MOI à la Chapelle de la trinité à Lyon en Octobre 2023.

Elle retrouve Thibault Noally et les Accents avec Mitridate de Scarlatti à l’auditorium du Louvre Paris et au Concertgebouw d’Amsterdam au côtés de Paul-Antoine Bénos-Djian, Julia Lezhneva, Vivica Genaux, Sophie Rennert et Victor Sicard.

Toujours avec Thibault Noally elle est Eustazio dans Rinaldo de Handel en Février 2024 pour une tournée au Théatre des Champs Elysées, au Palau de la musica à Barcelone et à la Halles aux grains de Toulouse, avec Carlo Vistoli, Emőke Baráth, Chiara Skerath, Lucile Richardo et Victor Sicard.

Elle s’envole entre autre aussi pour la Finlande pour un Requiem de Mozart sous la direction de Benjamin Levy qu’elle retrouvera en 2025 pour l’enregistrement de Transformation de Conrad Susa.

Elle reprendra le rôle de la Justice Divine dans Il diluvio Universale de Falvetti avec La Capella Mediterranea sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon en 2024.

Elle est à nouveau Ménandre dans Coronis de Duròn mis en scène par Omar Porras, avec le poème Harmonique à Oviedo en Avril 2024.



Heather NEWHOUSE

Heather Newhouse

Originaire du Canada, Heather Newhouse étudie le chant à l’Université du Western Ontario, où elle obtient son Bachelor of Music en 2005. En 2006, elle passe son Master of Music à la Guildhall School de Londres. Elle intègre l’année suivante le CNSMD de Lyon où elle sortira diplômée en 2010. Ensuite, elle participe à l’Académie Européenne de Musique au Festival d’Aix-en- Provence. En 2012, elle remporte coup sur coup le Concours international de chant baroque de Froville et le Deuxième Prix (ainsi que le Prix de l’orchestre et des techniciens) au Concours international de Mâcon. De 2011 à 2013, Heather Newhouse est membre du Studio de l’Opéra National de Lyon, suivie par Jean-Paul Fouchécourt. Elle s’y produit dans de nombreuses productions, dont : Die Zauberflöte (Pamina) sous la direction de Stefano Montanari, Parsifal (blumenmädchen) de Wagner, The Turn of the Screw (Governess) de Britten sous la direction de Kazushi Ono.

Suite à son parcours opéra studio, elle se produit dans un répertoire varié. Elle chante : Der Schauspieldirektor (Mlle Silberklang) de Mozart avec l’Orchestre de Chambre de Genève sous la direction de Leonardo Garcia Alarcón, The Turn of the Screw(Governess) de Britten à l’Opéra du Rhin sous la direction de Patrick Davin, L’Europe galante(Céphise) de Campra à l’Opéra de Versailles avec l’ensemble Les Nouveaux Caractères sous la direction de Sébastien d’Hérin, Folk Songs de Berio avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse sous la direction de Patrick Davin, Quatre Jeunes Filles de Edison Denisov sous la direction de Daniel Kawka dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo. Au Canada, elle chante le Requiem de Mozart avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Hervé Niquet. Elle chante les Vespro della Beata Vergine de Monteverdi avec l’Ensemble Aedes (Mathieu Romani) sous la direction de Pablo Heras-Casado à l’Abbaye de Melk, les Litanies de la Vierge de Charpentier avec Ensemble Correspondances sous la direction de Sébastien Daucé. A Montréal elle chante avec Arion Baroque, Mathieu Lussier, un récital autour des compositrices françaises et des airs de Rameau. Elle chante une fille des pâturages dans Peer Gynt de Grieg à l’Opéra de Lyon sous la direction de Elena Schwarz.

Elle se produit régulièrement avec deux ensembles baroques : Ausonia et Le Concert de l’Hostel Dieu. L’ensemble Ausonia, sous la direction de Frédérick Haas, l’invite sur plusieurs projets : Bach – Kapellmeister & Cantor, un concert d’extraits de Hippolyte et Aricie de Rameau et une co-production avec Les Festivals de Wallonies le Combattimento – une création qui lie le théâtre Nô au célèbre madrigal de Monteverdi et une nouvelle pièce de compositeur Claude Ledoux.

Avec le Concert de l’hostel dieu, sous la direction de Franck-Emmanuel Comte, elle chante le Stabat Mater de Pergolesi, un récital Mozart - donné à l’amphithéâtre de Lyon, un récital La donna Barocca consacré aux compositrice italiennes baroques, ainsi que Folia créé en 2018 pour les Nuits de Fourvière à Lyon. Folia est un ballet-hiphop du chorégraphe Mourad Merzouki qui lie la musique baroque à la danse. Une mise en scène engageante pour la chanteuse, avec les musiciens et danseurs mélangés sur la scène, elle chante des tarantelles napolitaines et des airs de Vivaldi. A ce jour, plus de 100 représentations on été réalisées sur des scènes européennes, dont : théâtre 13ème Art à Paris, Zénith de Limoges - Festival 1001 notes, Theaterhaus de Stuttgart - Coloris International Dance Festival, le Corum de Montpellier, l’Opéra Grand d’Avignon, Moscow International Theatre Festival, Festival dei due Mondi de Spoleto, l’Amphithéatre de Vaison-la-Romaine.

Saison 2022/2023, elle chante plusieurs reprises de Folia, notamment à l’Opéra de SaintEtienne, ainsi que plusieurs Dolce Follia, la version concert du spectacle. Elle chante un récital en duo avec mezzo-soprano Anthéa Pichanick et la pianiste Justine Eckhaut à l’Opéra de Montpellier – un programme autour des réalisations des songs de Purcell de Benjamin Britten. Elle sera soliste pour la 4ème symphonie de Mahler, sous la direction de Eric Geneste. Elle crée un nouveau projet en duo avec violoniste Emmanuelle Dauvin, un projet autour des cantates de Bach – Emmanuelle les accompagnant au pédalier d’orgue au même temps qu’elle joue le violon – pratique historique qu’elle ressuscite tel un «OVNI Baroque».



Justine ECKHAUT

Justine Eckhaut

Pour la saison 2024/2025, la pianiste française Justine Eckhaut est directrice artistique du berlied Festival, un festival de Lied à Berlin. De plus, elle enregistre un album avec la mezzo-soprano Coline Dutilleul pour le label Musique en Wallonie, consacré à la compositrice belge Lucie Vellère, et elle donnera notamment un récital au festival LIEDBasel. Au cours de l’année, Justine Eckhaut effectuera des résidences de travail à la Fondation Singer-Polignac à Paris et à l’Institut Français à Berlin.

Justine Eckhaut a étudié au CNSMD de Lyon auprès de Florent Boffard (piano) et David Selig (Lied et mélodie, opéra et musique de chambre), ainsi qu’à l’Université des Arts de Berlin avec Björn Lehmann (piano) et Eric Schneider (Lied). Elle s’est produite notamment à l’Opéra de Lyon, à l’Opéra de Montpellier, à la Philharmonie de Berlin, au Bregenzer Festspiele, sur France Musique, au Conservatoire National de Musique du Mexique et au Oriental Art Center de Shanghai.

En 2020, Justine Eckhaut a fondé le berlied Festival, qui a produit jusqu’à présent trois séries de Liederabende avec une programmation originale et interdisciplinaire, saluées par la presse. En 2025, berlied comprendra huit concerts et une table ronde.

De 2019 à 2021, elle a participé sur invitation de Thomas Hampson à la Lied-Akademie du festival Heidelberger Frühling. Elle est la pianiste du Trio Dara, aux côtés de la soprano Heather Newhouse et de la contralto Anthea Pichanick, et est membre de Let me LIED you, un projet interdisciplinaire dirigé par la soprano Amanda Becker. Par ailleurs, elle se produit régulièrement avec les chanteurs Katrina Paula Felsberga, Vizma Zvaigzne, Philipp Mayer, Frederic Jost et Sara Gouzy.

Depuis 2019, Justine Eckhaut fait partie de la faculté de chant de l’Université des Arts (UdK) de Berlin. Depuis 2022, elle est également pianiste et répétitrice du chœur d’enfants de la Staatsoper Unter den Linden (Berlin), sous la direction de Vinzenz Weissenburger et du Berliner Mädchenchor sous la direction de Patrizia von Palubitski.

Passionnée par le travail en ensemble et la musique contemporaine, elle collabore régulièrement avec l’ensemble de musique de chambre Neue Musik (KNM) Berlin. Elle est lauréate du Concours international de piano de Collioure, boursière de la Fondation Richard-Wagner (2024) et soutenue par l’Adami.

Justine Eckhaut parle couramment le français, l’anglais et l’allemand, et s’enthousiasme pour le lien étroit entre poésie et musique. Elle vit à Berlin.



Julie HUGUET

Julie Huguet

Née à Marseille, Julie Huguet entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Encore étudiante, elle obtient un poste à l’Orchestre de Bretagne avant de finir diplômée avec un Premier Prix à l’unanimité. Elle décide ensuite d’intégrer un master en musique ancienne au Conservatoire Royal de Bruxelles pour se produire également sur des instruments anciens en approfondissant son interprétation et sa recherche sur le son. Après l’Orchestre de Bretagne, elle collabore avec de nombreux orchestres dont: l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l’Opéra national de Paris, l’Orquestra de la Comunitat Valenciana, L’Orchestre du Capitole de Toulouse, ...

Depuis 15 ans, Julie Huguet est invitée régulièrement en tant que flûte solo.

Musicienne de chambre passionnée, elle donne des concerts avec des ensembles comme Spira Mirabilis, Il Pomo d’Oro, l’Ensemble Matheus, ... Des chefs d’orchestre ont aussi nourri son chemin musical : Sir Mark Elder, Philippe Jordan, Joseph Swensen, Jean-Christophe Spinosi, ...

Elle joue dans les plus belles salles européennes et internationales.

Dans un désir permanent de rendre la musique accessible au plus grand nombre et en tant que flûte solo de l’Orchestre Pasdeloup, elle a à cœur de soutenir la mission de ce plus ancien orchestre symphonique en France. Elle œuvre avec des associations et des organismes d’entraide sociale à travers le monde pour proposer des concerts dans des lieux différents. Sous son impulsion, Le Quintette Calypso voit le jour, autour du répertoire français de la première moitié du 20ème siècle et des inspirations impressionnistes. Elle participe à la création de ZOLTÁN PROJECT autour d’une passion partagée pour Bach et Zoltán Kodály, avec un répertoire original de transcriptions inédites.

Julie Huguet joue sur une flûte moderne en bois de grenadille d'Afrique, faite main chez Yamaha au Japon, et des copies de flûtes anciennes de Jan de Winne.



Gwenola MORIN

Gwenola Morin

Originaire de Nantes, Gwenola Morin est diplômée du CNSMD de Paris dans la classe d’alto de Jean Sulem.

Passionnée de musique de chambre, elle a bénéficié ensuite de l’enseignement de Marc Coppey et des membres du Quatuor Ysaÿe au CRR de Paris, développant parallèlement une riche pratique orchestrale dans les phalanges parisiennes. Son intérêt pour l’interprétation historique l’amène par ailleurs à se former à l’alto baroque auprès d’Hélène Houzel et Marie Rouquié.

Actuellement membre du Quatuor Liger, Gwenola Morin joue régulièrement au sein de l’Ensemble Stradivaria, du Concert Spirituel et de l’Orchestre des Champs Elysées ainsi que de l’Orchestre National des Pays de la Loire. Elle a également le plaisir de prendre part à Danzas Sinfonia, formation de jazz réunie par le pianiste Jean-Marie Machado.

Titulaire du CA, elle enseigne l’alto au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes.



Cédric FORRÉ

<p>Cédric forré

Formé au conservatoire d'Angers puis de Bordeaux, Cédric Forré poursuit sa formation au CRR de Lyon où il obtient un premier prix de perfectionnement.

Il intègre le CRR de Paris où il continue d’explorer le répertoire auprès de Raphaël Pidoux, Daniel Raclot et Marc Coppey. Lors de stages et de Master class, il a eu l’occasion de bénéficier des conseils et de l’enseignement de Sonia Wieder Atherton , Jiri Barta, Daniel Veis, Yvan Chiffoleau, Henri Demarquette et Philippe Muller.

Il joue régulièrement au sein de l’Orchestre National des Pays de la Loire et l’Orchestre Symphonique de Bretagne sous la direction de chefs comme Isaac Karabtchevsky, Olari Elts, Moshe Atzmon, Lionel Bringuier.

Très sensible aux projets pluridisciplinaires, il collabore avec des compagnies de Théâtre comme la compagnie de la lune Rousse et la Ruche à Nantes ainsi que le TNB à Rennes. Titulaire du DE, il est professeur de violoncelle à l’école intercommunale de Saint Jean de Monts.

Depuis 2009, Cédric Forré est le violoncelliste du Quatuor Liger.

Il a fondé avec Julie Huguet le Duo Zoltán avec laquelle il a le plaisir de partager cette passion de recherche musicale.

Il a la chance de jouer un violoncelle de Cabasse du début du XIXème confié par un mécène privé.



Byron WALLIS

Byron Wallis

Né à Indianapolis, Byron Wallis s'est formé en tant que violoniste classique en Amérique, au sein du Eastman School of Music et l'Université de Californie, où il obtient son Doctorat en violon en 2001, soutenant une thèse sur l'histoire du répertoire polyphonique pour violon seul.

Après cinq ans dans le Montana comme Violon Solo du Great Falls Symphony, il vient poursuivre sa carrière en France.

Avec les orchestres français, il se produit dans les plus grandes salles de Amsterdam, à New York à Pyongyang. De 2013 à 2015 il travaille pour l'Opéra national de Paris en tant que professeur de violon pour Dix Mois d'Ecole et d'Opéra.

Byron s'applique parallèlement à l'apprentissage des arts du cirque, aux Noctambules de Nanterre et à l'Ecole des Arts Chinois du Spectacle, dans le but d'incorporer sa musique avec un travail corporel acrobatique.

En plus des orchestres tels que Insula, Les Siecles ou l'Orchestre National d'Ile de France, il joue pour des compagnies de théâtre de rue et de cirque (Compagnie Isis, Nancompagnie, Les Chapacans). De son désir de combiner les deux passions, musique et mouvement, nait une collaboration avec le chorégraphe Claude Brumachon dans le spectacle La Foret Traversée pour Jeunesses Musicales France en 2017-2018.



Jocelyne CUILLER

Jocelyne Cuiller

Titulaire du prix de Paris et du Certificat d'Aptitude d’enseignement du clavecin, Jocelyne joue et enregistre avec Stradivaria depuis sa création. Elle perpétue la tradition des maîtres dont elle reçut l'enseignement au piano et au clavecin, Samson François et Huguette Dreyfus. Invitée au Printemps des Arts de Nantes (1996, 2002), Jocelyne CUILLER s’est produite en récital au clavicorde: Folle Journée de Nantes, Tokyo et Kanazawa, au théâtre Pixel et à la Cité de la Musique à Paris, au festival "Bach à Pâques”, aux "Jeudis musicaux des Eglises Romanes", dans de nombreux concerts privés en France et en Belgique, à l’Université de Nantes, aux Musicales de St Germain (Cesseras 2015), et plus récemment au "Nordic Historical Keyboard Festival" de Kuopio (Finlande) en 2018.

«Choc» du Monde de la Musique pour le disque ”O Süsses Clavichord” outre plusieurs excellentes critiques Clavichord International, Diapason, Site des Médiathèques Belges, Classica, Record Geijutsu - Japon). (Fuga Libera 508). L'enregistrement intitulé « Rêveries pour Connaisseurs et Amateurs » consacré uniquement à CPE Bach a obtenu un 5 de Diapason, un « Coup de Cœur 2008 » de Marc Dumont sur France Musiques et Record Geijutsu Tokyo (Fuga Libera 536). « Diapason d’Or » pour « Sonates pour Yukio », enregistrement au clavicorde sur un parcours original ponctué de lettres romantiques (Ligia 0101236-11).

Jocelyne vient d’enregistrer un programme consacré aux sonates de jeunesse de Beethoven (Ligia 0101359-21) qui a reçu une excellente critique au Japon (Yamano-music.com) et un 5 de Diapason (2022).



Daniel CUILLER

Daniel Cuiller

Violoniste de formation, Daniel CUILLER dirige Stradivaria, Ensemble baroque de Nantes, depuis sa création en 1987. Une trentaine d'enregistrements vont porter au premier plan ses projets consacrés à l’interprétation sur instruments anciens, salués par la critique spécialisée (Corrette, Corelli, Fontana, Leclair, Pergolèse, Couperin, Telemann…).

Sa carrière de professeur le conduit à enseigner à Nantes, à Paris, ainsi qu’à Prague, aux Rencontres de l’Escorial et à l’Académie Internationale de Sablé (de 1992 à 2002). Il anime des master-classes dans plusieurs pays d’Asie et au Canada. Invité par l’ensemble Arion de Montréal, il dirige la musique de ballet de Jean-Féry Rebel chez Early Music, qui obtient le Prix Opus du meilleur concert et meilleur disque de l’année 2006 au Québec.

Ses nombreuses réalisations font suite aux recherches effectuées sur les répertoires français, au cœur de ses travaux de musicien : "Pirame et Thisbé", de Rebel et Francoeur (Angers Nantes Opéra-2007), l’écriture des musiques de "Galantes Scènes" (A.N.O. & Bruxelles /2010-2011), le "Te Deum" d’Henry Madin, à la Chapelle Royale de Versailles, qui obtient les Choc de Classica, Clic de Classic News et "ffff" de Télérama dès sa sortie en 2016, les "Te Deum" de Blanchard et Blamont avec Château-Versailles Spectacles (2018). En 2023, c’est la création d’une Messe de Requiem de François Giroust qui fut l’objet d’une production avec le Centre de Musique Baroque de Versailles (festivals de Sarrebourg et des Abbayes en Lorraine) sous la direction de Daniel Cuiller.

Madame Françoise Nyssen, ministre de la Culture, l’a fait "Chevalier des Arts et Lettres" en 2018.